Publié le 24 février 2023

“La rue Saint-Ferréol garder son identité shopping”

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Rebecca Bemardi, adjointe au maire (PM)en charge du commerce, dévoile sa stratégie et ses ambitions pour la célèbre artère piétonne du centre ville.

Historiquement, la rue piétonne est l’artère du shopping. Longtemps, elle a été le rendez-vous du samedi et bon nombre de jeunes Marseillais l’arpentaient bout, s’arrêtant prendre une glace au McDo. Le décor a bien changé ces dernières années. De nouveaux types de commerces ont fait leur apparition comme une salle de fitness ou encore l’espace de coworking Babel Community, ou l’enseigne Boulanger. Les locomotives de la rue restent dans le secteur du prêt-à-porter avec Zara, H & M, Uniqlo auquel il faut ajouter Sephora et Normal. KiloShop première friperie à y prendre place s’est installée le 4 février dernier tandis que Camaïeu a tiré le rideau le 10 octobre – en même temps que 500 autres boutiques en France. Salamander doit fermer prochainement, Pizza Capri aussi. On y repère une affichette “bail à céder” par-ci et près d’une vingtaine de magasins vide par ailleurs. Rebecca Bernardi, adjointe au maire (PM) en charge du commerce précise ses ambitions pour cette rue en perpétuel mouvement.

Différentes enseignes de textile tra versent une crise. Dans ce contexte, com ment se positionne la rue Saint-Ferréol ? C’est une rue en mutation. On a de très bonnes nouvelles comme l’arrivée de Kilo Shop. Et des mauvaises avec la fermeture
de certains magasins, mais ce sont des faits nationaux. C’est une rue sur laquelle on a une attention particulière, il y a encore de la vacance mais beaucoup d’enseignes ou de porteurs de projets s’y intéressent.

Ne craignez-vous pas qu’une friperie comme Kilo Shop ne change l’orientation de la rue ? Kilo Shop est dans l’air du temps. La seconde main est une direction vers laquelle on est content d’aller. Quand on voit le succès que le magasin a eu dès son arrivée je trouve ça vraiment super.

Comment vous imaginez la rue dans les prochaines années ?
J’aimerais conserver le côté populaire, c’est une rue où l’on peut acheter du textile pour des prix raisonnables et ça a toujours été la rue des jeunes. J’ai envie de conserver cette identité, en amenant des enseignes plus responsables. Par exemple, Normal fonctionne très bien et elle s’adresse aux jeunes. Et en même temps, mettre quelques petits spots où l’on peut déjeuner sur le pouce le midi avec des terrasses.

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